Les membres du G.R.A.V. de gauche à droite : Joël Stein, Julio Le Parc, Jean-Pierre Yvaral, Lélia Mordoch, Francisco Sobrino, Anne Passeron, Horacio Garcia Rossi et François Morellet.
Le groupe à plusieurs objectifs, tout d'abord ils cherchent à donner à l'art une fonction sociale, à le faire sortir les institutions, le faire descendre dans la rue. Le spectateur doit devenir acteur de l'oeuvre, il ne se contente pas de regarder. Les œuvres ont pour vocation de toucher tout le monde, les badauds comme les connaisseurs.
A l'origine de la création les participants se posaient des questions : "Sommes-nous des chercheurs ? Sommes-nous encore des artistes ? Quels devraient être nos rapports avec les galeries et les musées ?". C'est ceux qui ont voulu garder le lien avec les galerie et les musées qui ont formé le groupe définitif.
Ces artistes ont beaucoup réfléchi, théoriser et ont publié un manifeste. Leur principe fondamental reste la dévalorisation de l'artiste et de l'oeuvre au profit d'une sollicitation du spectateur.
"Selon les déclarations du Groupe, les propositions esthétiques les plus révolutionnaires qui avaient été faites jusqu'alors n'avaient pas modifié la situation entre l'artiste, le spectateur et l'oeuvre d'art. Par contre, le G.R.A.V. avait pour objectif, à longue échéance, de créer une situation entièrement nouvelle dans laquelle l'oeuvre d'art deviendrait une "proposition plastique" représentant une recherche ouverte.
De son côté, le spectateur deviendrait doublement actif : non seulement il serait mis en contact direct avec l'oeuvre mais il participerait de l'activité des autres spectateurs."
Frank Popper, Paris, avril 1998
Extrait du catalogue de l'exposition : G.R.A.V. - Magasin de Grenoble, 1998Le groupe à duré de 1960 à 1968
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